Henri Texier a à peine 20 ans lorsqu’il côtoie dans les clubs parisiens des maîtres comme Bud Powell, Kenny Clarke, Dexter Gordon, Lee Konitz et tant d’autres. S’engouffrant avec d’autres musiciens français dans la nouvelle voie ouverte dans le jazz des années 65/70 avec des musiciens comme Michel Portal, François Jeanneau, Daniel Humair, Bernard Lubat, Bernard Vitet, JL Chautemps…. il ne cesse d’élaborer, cinquante ans durant, des projets toujours construits avec le goût de la découverte et de rencontres fortes comme c’est le cas avec ce Hope quartet .
Réunis par Sébastien Texier pour une carte blanche sur la péniche l’Improviste à Paris, les musiciens très vite sont transportés par l’alchimie de la rencontre les enchantant tout autant que le public. Avec Louis Moutin, le nouveau venu, l’enregistrement est « du jazz sur le vif » explique Henri Texier : avec ces « compagnons inspirés et créatifs, gais et profonds, virtuoses et sensibles, fantasques et concernés, nous pouvons partir à la découverte de nouveaux espaces et continuer d’être des sculpteurs du temps qui passe ».