jeudi 31 janvier 2013

Mort de Jef Lee Johnson


Jef Lee Johnson est mort

Guitariste furieux et sideman prestigieux, le musicien de Philadelphie qui slalomait avec génie entre jazz, funk, rock et blues est décédé à 54 ans..

PAR MAX DEMBO | CHERS DISPARUS | 29 JANVIER 2013
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Jef Lee Johnson est décédé le 28 janvier à l'âge de 54 ans. Génial musicien ovni, son impressionnant CV à rallonge accumulait les rencontres étonnantes et les projets passionnants du jazz à la soul en passant par le rock, le funk et le blues. Guitariste furieux, il était de ces musiciens éclectiques, sans ornière, embrassant l’intégralité de la Great Black Music et ne cessant surtout de la revisiter.
Vétéran du David Letterman Band, Jef Lee Johnson avait accompagné Aretha Franklin, intégré le groupe de Ronald Shannon Jackson, joué sur River Of Dreams de Billy Joel, travaillé avec des chanteuses comme Chaka Khan, Rachelle Ferrell ou bien encore Eryka Badu, et participé à un hommage à Miles Davis avec Marcus Miller. Encore plus ? Huey Lewis, Leon Russell, David Sanborn, McCoy Tyner, Sister Sledge, Mariah Carey, Jane Birkin, D'Angelo, les Roots, Common, Stanley Clarke, Melodie Gardot et Michel Portal ont aussi croisé sa route !
Avec Michael Bland et Sonny Thompson (solide rythmique du NPG de Prince), Jef Lee Johnson avait fondé l’excellent projet News From The Jungle, étonnante relecture de la tradition afro-américaine. En 2005, il avait enregistré Thisness sous son nom, avec son trio composé de Chico Huff à la basse et Ted Thomas jr. à la batterie (avec en invité l’actrice Nathalie Richard reprenant du Ferré et du Gainsbourg !).
Un autre trio vient s’ajouter à ses multiples expériences avec le batteur Charlie Patierno et le bassiste éthiopien Yohannes Tona. En 2009, il enregistre avec eux à Minneapolis un hommage à Bob Dylan, The Zimmerman Shadow.

mercredi 30 janvier 2013

World Kora Trio à l'Ever'in 15 février


WORLD KORA TRIO

Fruit d'une rencontre au sommet entre le violoncelliste électrique Eric Longsworth, le joueur de kora Chérif Soumano et le percussionniste et chanteur Jean Luc Di Fraya, le World Kora Trio propose un univers musical polyculturel fécond. Mus par une soif commune de découvrir et d'échanger, ces trois musiciens provenant d'horizons divers font bagage commun pour donner vie à une musique fine et touchante, flottant entre tradition et modernité. Une adroite démonstration de world/jazz placée sous le signe de l’exploration.
Eric LONGSWORTH, Américain maintenant installé en France, ce compositeur et violoncelliste très inventif, est un de ces artistes "inclassables", aux confluents de plusieurs styles. Jouant du violoncelle comme si parfois il s’agissait d’une guitare, d’une basse ou, encore, d’un instrument de percussion. Eric laisse une empreinte très personnelle. Il crée un univers musical singulier qui marie le jazz et les divers courants des musiques actuelles avec une grande sensibilité, le World Kora Trio en fait la démonstration.
Chérif SOUMANO joueur de Kora malien, curieux de nouvelles cultures, il est aussi associé au jazz par son ouverture et par sa grande facilité d’improvisation. Il possède un étonnant doigté lui permettant de faire voyager ses 21 cordes au-delà de bien des frontières. Chérif joue depuis plusieurs années avec des groupes de rock, de reggae, de jazz et de tradition malienne.

Percussionniste et chanteur marseillais
Jean-Luc DI FRAYA, musicien multicartes, polyvalent, passionné et avide de rencontres, il collabore à de nombreux projets. Il n’est pas un simple ajout rythmique, il instaure un lien nouveau entre la Kora et le violoncelle. Point d’ancrage, il s’insinue dans le jeu par la finesse et la variété de ses frappes et il renforce la mystérieuse alchimie des sonorités par des mélopées, sans mot, surgi d’un ailleurs indéfini.
Loin du discours ! Entre eux, c’est un dialogue espiègle, dynamique et pétillant qui illustre sans aucun doute que la musique est un langage universel que partagent les Hommes au-delà de leurs frontières.www.eric-longsworth.com
VENDREDI 15 Février 21h à l’Ever’in
(place Séverine) Nîmes

Réserv. lejazz.estla@laposte.net / 04 66 64 10 25



Prochain concert: vendredi 22 mars trio «Exchanging»
Doudou Gouirand sax alto/Rémi Ploton piano/Joël Allouche batterie

dimanche 27 janvier 2013

Arnett Cobb à Nice 1978

Le jazz vient de nouveau découvrir la musique du grand saxophoniste de Texas: Arnett Cobb.
Cobb jouait dans le Big Band de Lionel Hampton, souvent présent à Nice pendant le festival.
Cobb avait un son très dur et  raugue, typique pour les saxophonistes de Texas; il jouait souvent en France et il a enregistré des vinyls avec le saxophoniste français Guy Lafitte.

Amusez vous !


Unpublished Interview with Arnett Cobb (1980)

My friend, the late swiss jazz researcher Otto Flückiger, was a great fan of tenor saxophonist Arnett Cobb (1918–1989). So when Otto went on a trip through the USA in spring of 1980 he took the chance to visit Cobb in his hometown, Houston TX.
cobb_otto
Arnett Cobb with Otto Flückiger in Cobb’s home, Houston TX, spring 1980.
Photo probably by Trudi Flückiger.
On that occasion Otto interviewed Cobb about his career,  playing with Frank Davis, going to Chicago with Milton Larkin to play at the Rhumboogie, joining Lionel Hampton, forming his own band and the auto accident that dramatically changed Cobb’s life. There are about 40 minutes from this interview on a C90 cassette tape which I found in Otto’s collection:
interview_tape
So I decided to digitize this – unpublished as far as I know – fantastic interview. I just edited out some longer passages of silence and some parts where the conversation is running in circles and into dead ends caused by translation problems. The female voice in the later parts of the interview is Trudi, Otto’s wife, who probably also took the photo of Cobb and Otto shown at the top.
I was always waiting to find the time to transcribe the interview, but I probably never will. So I am putting it up here for you all to hear and cherish yourself:
If you came here because you like Arnett Cobb. I got something more for you. First some nice photographs that Otto Flückiger took when Arnett Cobb appeared in Baden, Switzerland on May 4, 1974 (you can click to enlarge)
cobb_collage_baden_1974(Click to enlarge) Arnett Cobb at a concert in Baden, Switzerland, 1974.
Photos by Otto Flückiger
And here is some footage of Arnett Cobb featured with the Lionel Hampton Band in Nice, France in summer 1978.
 Enjoy!

vendredi 25 janvier 2013

Caïtos Quartet et autres au Théatre Christian Ligier le 1 février

Le 1er Février au théâtre Christian Ligier à 20h
CAZARTE BLANCHE AU 4TET DE MICHEL BACHEVALIER "CAÏTOS"
AVEC EN  INVITÉS, ANDRÉ MINVIELLE (Chant &Percussions) & JEAN MICHEL LHUBAC (Fifre,hautbois etc ...) 
La formation existe depuis maintenant six, voire sept ans. Remarquée et félicitée par Charlie Haden, célèbre contrebassiste. Programmée au Festival de Jazz de Barcelone entre autres ...  Un superbe disque, tel un opus, enregistré en grande partie en public, finalise cette période. Il sera présenté pour la première fois lors de cette soirée.
Pour marquer l'évènement d'une pierre blanche, graver le souvenir d'un bon moment passé ensemble, "Caïtos" invite deux excellents musiciens qui n'ont plus leurs preuves à faire.Que du plaisir à jouer, que du plaisir à partager.
André Minvielle qu'on ne présente plus, grand chanteur, batteur, scatteur, rappeur, qui bouscule les mots et les conventions nous vient de Gascogne.
Et Jean Michel Lhubac, autre musicien pluri-instrumentiste, également dans la démarche "Des Racines et du Jazz", ami de longue date d'André Minvielle, et travaillant en parallèle avec votre serviteur Michel Bachevalier, Jean Michel nous vient de Mauguio dans l'Hérault.
Ces deux musiciens complèteront donc la formation habituelle du groupe, le 4tet de base, le noyau dur de cette formation, composé de : Henri Maquet aux flutes, violon, percussions - David Caulet au sax' soprano - Emmanuel Beer à l'Hammond. À la direction musicale de ce groupe ainsi qu'à la batterie de percussions, Michel Gaston Marius Bachevalier.
LE CONCERT COMMENCERA À 20 HEURES PRÉCISES, ET IL EST PEUT ÊTRE PRÉFÉRABLE DE RÉSERVER EN TÉLÉPHONANT À LA DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES : 04 66 76 74 49.
PRIX DES PLACES: 9€ & 5€

Caïtos,lhubac,minvielle

jeudi 24 janvier 2013

L'Impérial Quartet au Périscope à Nîmes le 1 février

Après quelques concert par L'IMPéRIAL ORPHEON autour d'Alès début de la semaine prochaine , quelques musiciens de ce même quartet  donneront un autre concert avec L'IMPERIAL QUARTET à Nîmes au Périscope le 1 février.


Imperial Quartet

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MUSIQUE / DES 12 ANS / DUREE 1H30 / TARIF C
Bouillonnement sonore d’un quartet jazz à la musique impertinente et impeccable.

Complices depuis de nombreuses années, quatre musiciens fondent Imperial Quartet en 2010. Sans instruments polyphoniques mais en faisant appel à la famille des saxophones au grand complet, le groupe offre une grande variété de timbres et de sonorités.
Imperial Quartet explore de nouveaux territoires musicaux, qui ne sont pas sans évoquer les musiques transes ou le groove. Leur musique est organique, vivante, transcendée par une énergie rock où l’improvisation est fondamentale.

« À l’origine de ce réjouissant laboratoire d’expérimentations sonores et de recherches timbales, deux copains, unis depuis leur adolescence lyonnaise par une complicité quasi gémellaire. À savoir les saxophonistes Gérald Chevillon et Damien Sabatier. Après avoir fait leurs débuts dans la rue, ils montent très vite le trio Achille Blick avant de rejoindre en 2002 la famille Tous Dehors. Mais c’est au batteur et cofondateur du Surnatural Orchestra, Antonin Leymarie que l’on doit d’avoir eu le premier l’idée de ce quartet [...]. Autour d’un répertoire original qui allie gravité et légèreté, ils s’amusent, avec une inépuisable énergie interactive, à se surprendre et à déjouer les pièges d’une improvisation collective qui tire toute sa force d’une passion rythmique sûre, souple
et généreuse. » PA, Jazzmag, janvier 2012
Regardez une vidéo ici :

IMPERIAL QUARTET

SAXOPHONES Gérald Chevillon, Damien Sabatier BASSE ELECTRIQUE Joachim Florent BATTERIE Antonin Leymarie

Ce spectacle reçoit le soutien de Réseau en Scène Languedoc-Roussillon www.reseauenscene.fr

imperial quartet, damien sabatier, gérald chevillon, joachim florent, antonin leymarie, oncert, trig, jazz, punchy, musique, organique, spectacle, saxophones, basse, batterie, surnatural orchestra, delco session, théâtre, périscope, nîmesimperial quartet, damien sabatier, gérald chevillon, joachim florent, antonin leymarie, oncert, trig, jazz, punchy, musique, organique, spectacle, saxophones, basse, batterie, surnatural orchestra, delco session, théâtre, périscope, nîmesIN EXTENSO A LA PROGRAMMATION ARTISTIQUE, L'ASSOCIATION TRIG - pour la promotion des arts sonores et numériques - PROPOSE DES SOIREES MUSICALES INSOLITES ET DE HAUT VOL AU P

mercredi 23 janvier 2013

Histoire du saxophone ténor sur France Musique

Vous aimez le saxophone, invention belge par Adolphe Sax?????  Ecoutez  ou ré-écoutez l'émission  par Arnaud Merlin sur France Musique .  prochain le mardi 29 janvier à 11.00

En plus n'oubliez pas les concerts de L'Impérial Orphéon  autour d'Alès avec comme spécialité Gérald Chevillon sur le saxophone basse, un saxophone qu'on attends pas beaucoup dans le jazz  ! Dernier fois c'était à Anduze avec le Journal Intime Trio


22 janvier 2013 11:00

Une histoire du saxophone ténor, chapitre 1 : de Hawkins à Rollins, avec Sylvain Beuf

illustration
Aujourd’hui, nous allons ouvrir une série d’émissions sous forme de triptyque, autour du saxophone ténor, l’un des instruments emblématiques du jazz. Présent dès les années 20 dans les enregistrements, le ténor triomphe dans les années 30 au cœur des grands orchestres swing, avant de prendre la direction de petites formations réunies autour de leur héros. Dès lors, le monde du ténor semble se scinder en deux pôles, avec d’un côté l’enthousiasme ravageur et l’énergie créatrice de Coleman Hawkins, qui restera un moderne jusqu’au bout, et de l’autre la poésie évanescente et l’invention mélodique de Lester Young, qui n’aimait rien tant que raconter des histoires d’amour. On peut ainsi tirer le fil de chaque côté de ces deux branches, tout au long des années 50. A l’ouest, les frères de la côte, amoureux du son et des contrepoints sophistiqués. A l’est, une assise rythmique bien trempée, et un art du développement davantage fondé sur l’harmonie. Bien sûr, ce n’est pas aussi tranché, et nous verrons que d’aucuns prennent un malin plaisir à combiner les deux approches, même si les deux filiations peuvent encore se sentir de nos jours, dans le jazz contemporain - ce sera l’objet d’une troisième émission, diffusée dans quelques semaines. Auparavant, la semaine prochaine, nous envisagerons la suite de cette épopée du ténor, en prenant comme point de départ la figure de John Coltrane, mais pour aujourd’hui nous nous arrêterons en compagnie de Sonny Rollins, nous irons donc en quelque sorte de Hawkins à Rollins, pour cette première étape. Et pour traverser ce siècle du saxophone ténor dans le jazz, j’ai le plaisir d’accueillir Sylvain Beuf, l’un des meilleurs saxophonistes d’aujourd’hui, il est présent sur la scène depuis un quart de siècle, et on lui doit de belles réussites, au disque comme en concert, il est aussi un excellent compositeur.
illustration : Coleman Hawkins 

lundi 21 janvier 2013

Concert L'IMPéRIAL ORPHéON autour d'Alès

AVEC: RÉMY POULAKIS (ACCORDÉON, CHANT), GÉRALD CHEVILLON (SAXOPHONES BASSE, SOPRANO, FLÛTES À BEC), DAMIEN SABATIER (SAXOPHONISTE BARYTON, ALTO, SOPRANINO, ONDES TÉREMINES) ET ANTONIN LEYMARIE (BATTERIE) 


Rémy Poulakys (accordéon), Gérald Chevillon (saxophone basse), Damien Sabatier (saxophone baryton), Antonin Leymarie (batterie)
Jeunes, talentueux, virtuoses, inventifs, avec une énergie époustouflante. Deux souffleurs incroyablement puissants qui utilisent la famille des saxophones au grand complet; un accordéoniste ahurissant à la voix comme à l’accordéon ; un batteur capable de la plus grande finesse ou devenant quasi animal dans les transes les plus intenses.
Une véritable explosion sur scène où ces quatre complices généreux revisitent des choros brésiliens, des thèmes bulgares endiablés, des tours de chant rossiniens ou des standards de musette. Une invitation à la danse insolite et joyeusement déjantée !
Avec cette nouvelle formation, l’Imperial Orphéon trace une ligne musicale inventive aux contours accrocheurs, et qui n’est pas sans surprises…Le souffle est là, bousculant et dérangeant les codes par ses associations multiples et diverses !




LʼIMPéRIAL ORPHéON
EN COLLABORATION AVEC JAZZ A JUNAS
DURÉE: ENVIRON 1H - 100 PLACES NON NUMEROTÉES - HORS LES MURS
TARIF: D [10€ - 9€ - 5€] - LOCATION À PARTIR DU 21 DÉCEMBRE

INFOS PRATIQUES : Dimanche 27 janvier à 17h à St Ambroix (Centre socio-culturel)
Lundi 28 janvier à 20h30 à St Julien Les Rosiers (espace Nelson mandela)
Mardi 29 janvier à 20h30 à Bagnols sur Cèze (Salle de La Pyramide)
Mercredi 30 janvier à 20h30 au Pont du Gard (Rive droite)
Jeudi 31 janvier à 19h30 à Chamborigaud (Foyer Rural)








dimanche 20 janvier 2013

Tenor Battles à Nîmes



Dans les années 30 les musiciens de Big Bands faisaient souvent des 'Ténors Battles' après la soirée publique, une façon de se mésurer en improvisation entre eux. Coleman Hawkins était confronté avec des jeunes et agressifs saxophonistes comme Lester Young, Ben Webster et autres. Tôt le matin, il était forcé d'abandonner à cette bataille; fatigué . Il disait à son manager:' vais partir pour quelques mois en Europe' . Cette scène était bien 'copiée' dans le film Kansas City de Robert Altman !

Il retournait après 3 ans et devant ces jeunes saxophonistes il jouait un 'Body and Soul' magistral et les jeunes, qui avaient posé humblement leurs saxophones devant lui, les prenaient et montraient à Coleman Hawkins leur progrès .

Ce genre de 'Tenor Battles' a toujours existé; bien connu sont: The Hunt et The Chase par Dexter Gordon et Wardell Gray, cette musique souvent citée dans le livre de Jack Keourac; ou le vinyl 'Tenor Conclave' par John Coltrane, Hank Mobley, Zoot Sims et Al Cohn.

A l'Ever'In le vendredi 18 février La Jazz est là avait organisé un concert avec le Trio Jean-Jacques Elangué , lui saxophoniste ténor en invitant le saxophoniste alto Gérard Murphy .

Et cette soirée plongeait à nouveau le public dans cette fameux ambiance de Battles of the Saxophones , une bataille ou bagarre entre deux grands saxophonistes qui mettait le public en extase.

Magistral!





Prochain concert à l'Ever'In: le 15 février   : http://www.lejazzestla.fr/

jeudi 17 janvier 2013

Académie du Jazz Palmarès 2012





L'Académie Palmarès


Au cours de la soirée organisée le 15 janvier 2013 au Théâtre du Châtelet en présence de nombreuses personnalités de la musique, du cinéma et des spectacles, l’Académie du Jazz, présidée par François Lacharme, a décerné ses prix pour l’année 2012.



- Prix Django Reinhardt (musicien français de l’année) :

ÉMILE PARISIEN

Finalistes : Baptiste Herbin, Stéphane Kerecki

- Grand Prix de l’Académie du Jazz (meilleur disque de l’année) :

BRAD MEHLDAU : « WHERE DO YOU START ? » (Nonesuch/Warner)

Finalistes : Fly « Year of the Snake » (ECM/Universal), Aaron Goldberg / Ali Jackson / Omer Avital
« Yes ! » (Sunnyside/Naïve)


- Prix du Disque Français (meilleur disque enregistré par un musicien français) :

PIERRICK PEDRON « KUBIC’S MONK » (ACT/Harmonia Mundi)

Finalistes : Jean-Paul Celea « Yes Ornette ! » (Out Note/Harmonia Mundi), Jacky Terrasson « Gouache » (Universal Jazz France/Universal),
Philippe Le Baraillec « Involved » (Out Note/Harmonia Mundi), Nicolas Folmer & Daniel Humair Project « Lights » (Cristal/Harmonia Mundi)


- Prix du Musicien Européen (récompensé pour son oeuvre ou son actualité récente) :

JORGE PARDO

Finalistes : George Gruntz, Michael Wollny

- Prix de la Meilleure Réédition ou du Meilleur Inédit :

FRESH SOUND RECORDS pour ses rééditions

Finalistes : Bernard Peiffer « Improvisation » (Jazz in Paris/Universal), Wes Montgomery « Echoes of Indiana Avenue » (Resonance/Codaex)

- Prix du Jazz Classique :

AARON DIEHL « LIVE AT THE PLAYERS » (CD Baby/www.cdbaby.com)

Finalistes : Jérôme Etcheberry « Swingberries » (Autoproduction/www.jeromeetcheberry.com),
Laurent Mignard Duke Orchestra « Ellington French Touch » (Juste une Trace/Sony Music)


- Prix du Jazz Vocal :

CATHERINE RUSSELL « STRICTLY ROMANCIN’ » (World Village/Harmonia Mundi)

Finalistes : Virginie Teychené « Bright and Sweet » (World Village/Harmonia Mundi), Kurt Elling « 1619 Broadway » (Concord/Universal)

- Prix Soul :

BETTYE LAVETTE « THANKFUL N’ THOUGHTFUL » (Anti-/PIAS)

Finalistes : Robin McKelle « Soul Flower » (Doxie/Sony Music), Lee Fields « Faithful Man » (Truth & Soul/Differ-Ant)

- Prix Blues :

LURRIE BELL « THE DEVIL AIN’T GOT NO MUSIC » (Aria B.G./Socadisc)

Finalistes : John Primer « Blues on Solid Ground » (Blues House/www.cdbaby.com), Shemekia Copeland « 33 1/3 » (Telarc/Universal)

- Prix du Livre de Jazz :

ALAIN GERBER « Petit Dictionnaire incomplet des incompris » (Éditions Alter ego)

Finalistes : Franck Bergerot « Miles de A à Z » (Le Castor Astral), Xavier Daverat « Tombeau de John Coltrane » (Éditions Parenthèses), Sous
la direction de Vincent Bessières, texte de Michael Dregni « Django Reinhardt Swing de Paris » (Textuel/Cité de la Musique)


Ont participé au vote :
Jacques Aboucaya, Reza Ackbaraly, Pascal Anquetil, Pierre-Henri Ardonceau, Philippe Baudoin, Philippe Bas-Rabérin, Franck Bergerot, Vincent Bessières, Jacques Bisceglia, Christian Bonnet, Fara C., Philippe Carles, Claude Carrière, Frédéric Charbaut, Guy Chauvier, Pierre de Chocqueuse, Michel Contat, Gilles Coquempot, Jean-Pierre Daubresse, Jean Delmas, Joël Dufour, Alex Dutilh, Lionel Eskenazi, Philippe Etheldrède, André Francis, Jean-Marc Gelin, Frédéric Goaty, Jean-Pierre Jackson, Matthieu Jouan, François Lacharme, Pierre Lafargue, Anne Legrand, Jean-Louis Lemarchand, Isabelle Marquis, Arnaud Merlin, Joël Pailhé, Dominique Perichon, Jacques Périn, Stéphane Portet, Xavier Prévost, Jean-Michel Proust, Thierry Quénum, Marc Richard, Christian Rose, Martial Solal, Alain Tercinet, Nicolas Teurnier, Alain Tomas, Sébastien Vidal, Philippe Vincent.

mardi 15 janvier 2013

Concert Jean-Jacques Elangué, vendredi 18 janvier à l'Ever'in Nîmes


Bonjour à tous, n'oubliez pas de réserver, pour ceux qui ne l'ont pas encore 
fait, pour le concert JJ ELANGUE vendredi 18 janvier à l'Ever'in à 21h.
Détails du concert sur http://www.lejazzestla.fr A bientôt.
Très cordialement. Patrice Goujon

Tél : 04 66 64 10 25



lundi 14 janvier 2013

Saison Jazz à Junas 2013, 1er semestre !!



Saison Jazz à Junas 2013, 1er semestre !!

L'association JAZZ A JUNAS vous souhaite une excellente année 2013 pleine de beaux moments musicaux !
Demandez le programme !!


Ci-dessous le programme complet du 1er semestre 2013 !

Lundi 28 Janvier 2013 à ST JULIEN LES ROSIERS,
Espace Nelson Mandela 20h30  
Samedi 16 Mars 2013 à LUNEL-VIEL,
Salle Antoine Roux, 21h00


Vendredi 29 Mars à SOMMIERES,
Espace Lawrence Durrell, 21h00


 
Mardi 9 Avril à ALES,
Cratère, Scène Nationale, 20h30


FESTIVAL DU VIGAN
Vendredi 12 et Samedi 13 Avril 2013 au VIGAN,
Chapiteau, 20h30

 
SOIREE LITTERAIRE
Vendredi 19 Avril à MONTPELLIER,
Librairie le Grain des Mots, 19h00
MARC ROGER QUARTET
Samedi 4 Mai à RIBAUTE LES TAVERNES,
Domaine de Camp Galhan, 21h00

  
MIKE STERN and BILL EVANS BAND
Samedi 10 Mai à NIMES,
SMAC La Paloma, 20h30


 
ANNE DUCROS QUARTET
Vendredi 24 Mai à LUNEL-VIEL,
Salle Antoine Roux, 21h00

  
LES PETITS LOUPS de JAZZ A JUNAS
Samedi 15 Juin à JUNAS,
Place de l'Avenir, 17h00


 
LES PETITS LOUPS DES VOIX et DIVANO DROMENSA
Samedi 22 juin à LODEVE,
Place, à partir de 19h00
  
FRANCK NICOLAS TRIO
Mardi 9 Juillet à ALLEGRE LES FUMADES,
Théâtre de Verdure, 21h00


 
 



Dreisam Trio à Milonga Del Angel 18 janvier


dimanche 13 janvier 2013

Lee Fields à Nancy

Video de Lee Fields pour un dimanche en pluie; seulement il ne pleut pas, mais  on vous laisse le video à voir et écouter!

http://liveweb.arte.tv/fr/video/Lee_Fields_and_the_Expressions_Nancy_Jazz_Pulsations/












vendredi 11 janvier 2013

Signature du livre de Robert Latxague

Bonjour à tous et meilleurs voeux pour cette nouvelle année !!

Une fois n'est pas coutume ! Voici des informations concernant une soirée littéraire lors de laquelle notre ami (et partenaire via France Télévision sur le festival) Robert Latxague, fera une signature de son dernier livre. N'hésitez pas à aller le (re)rencontrer.
En vous remerciant par avance de votre soutient.
A bientôt !

Lundi 14 janvier à 18hHotel Atria Nîmes
Présentation et signature 
du dernier livre de Robert Latxague
"Le Mécano des Lettres pas Mécaniques" dans le cadre du Festival de Flamenco 

 Ancien journaliste, Robert Latxague a rédigé des milliers de lettres, de cartes, de notes. De cet amour pour les mots il a fait un livre "Le mécano des lettres pas mécaniques" publié aux éditions Thélès. Un recueil de correspondances fixant des moments de vie, des rencontres, ou des découvertes musicales.
« On m’a souvent dit que j’étais timbré d’en envoyer autant. Comme si j’avais de la fièvre et que je voulais m’en débarrasser au plus vite en la glissant dans une enveloppe… Des milliers de lettres, de cartes, de notes. J’ai écrit mille et mille mots, tourné autant de phrases pour aller vers l’autre, les autres. Pour oublier, pour repartir, pour recommencer. Toutes ces histoires ne font pas la mienne mais elles racontent  une envie permanente. D’être, d’exister, de jouer, de chanter, de jouir de nuit comme de jour. »
Dans ce recueil haut en couleur, chaque lettre propose un instantané de vie : les souvenirs de férias, de festivals de jazz, d’un moment partagé avec un musicien à Séville, d’une rencontre dans un cinéma parisien, d’une aventure avec un collègue à Varsovie… à travers ces moments, intenses et vrais, Robert Latxague fait partager sa passion pour la musique et les gens authentiques.
-- 
Sébastien Cabrié
Directeur de projets
JAZZ A JUNAS
04 66 93 01 59
1, rue de la Mairie - 30250 Junas
www.jazzajunas.fr
www.facebook.com/jazzajunas
www.jazzajunas.blogspot.com

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Claude Nobs, fondateur du Festival de Jazz à Montreux vient de nous quitter

HOMMAGE

En perdant Claude Nobs, le plus grand festival du monde est orphelin

Par François Barras. Mis à jour à 00h32 
Avec la mort de Claude Nobs, c’est une époque qui s’achève. Celle où l’audace, la passion et l’imagination avaient plus de poids que des diplômes et la maîtrise de présentations PowerPoint.
Claude Nobs à la barre d'un bateau de la CGN. «Funky Claude» vogue désormais au-dessus des nuages.
Claude Nobs à la barre d'un bateau de la CGN. «Funky Claude» vogue désormais au-dessus des nuages.
Image: DR

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«Je souhaite que l’on me laisse mourir, l’heure venue. Je n’ai pas peur.» Au gré de ses innombrables interviews, Claude Nobs n’a jamais beaucoup parlé de la mort, moins encore de Dieu. Le fondateur du Montreux Jazz Festival (MJF), 76 ans, redoutait un paradis fait de gentils angelots, perspective bien fade pour celui qui, sa vie durant, côtoya les divinités exubérantes de la musique pop… On s’y attendait et pourtant la nouvelle nous a frappés, tard hier soir: il s’est éteint paisiblement au CHUV, entouré de son ami Thierry Ansalem, de sa famille et de ses proches, «malgré les efforts admirables des équipes médicales», précise le communiqué du MJF. Il sera incinéré dans la plus stricte intimité. Puis, conformément à son souhait, un événement tout en musique sera organisé à Montreux ultérieurement, suivi d’autres manifestations à New York et à Londres.
Une chose est certaine: le self-made-man de Territet, créateur d’un festival parmi les plus renommés, n’aura jamais été là où on l’attendait. Les circonstances même de sa mort auront été surprenantes: l’homme de la nuit et de la fête est décédé après une chute à skis de fond, survenue le 24 décembre dernier, près de son chalet de Caux. Le directeur du Montreux Jazz Festival était depuis plongé dans un coma opaque, d’où il n’est pas ressorti.
Audace et passion
Avec la mort de Claude Nobs, c’est une époque qui s’achève. Celle où l’audace, la passion et l’imagination avaient plus de poids que des diplômes et la maîtrise de présentations PowerPoint. Le mythe du fils de boulanger devenu confident des stars s’est bâti sur du culot, des poignées de main échangées et des boîtes de chocolat offertes. Et des T-shirts, les siens, ôtés et donnés sur un coup de tête – par exemple à Miles Davis, lorsque le «petit Suisse», en 1963, croisa pour la première fois l’Américain déjà géant du jazz et s’en fit un ami fidèle.
Ces anecdotes fondatrices, le créateur du MJF ne se lassait pas de les raconter. Elles avaient la saveur des belles histoires où s’épanouit la légende. En les inscrivant dans le grand livre de la musique, Claude Nobs a connecté au monde son bout de région lacustre, propulsant une station balnéaire pour Anglais à la retraite en nec plus ultra de la branchitude pop.
La Suisse romande a admiré l’entrepreneur solide en même temps qu’elle a apprécié l’homme de spectacle, le bon vivant aux fiestas folles, l’hôte facétieux au toupet si peu «terroir». Un pied à Territet, les oreilles à Nashville et l’esprit entre Los Angeles et New York, havres de l’industrie du disque. A 6 ans, le petit Claude classait par étoiles les 78 tours paternels et rêvait devant les trains électriques. La musique et les voyages traceront sa voie. L’Office du tourisme de Montreux l’emmène aux Etats-Unis, où il force la porte du fameux label Atlantic. Les frères Ertegun lui promettent leur aide pour réaliser son rêve: créer un festival jazz à Montreux. La première édition, en 1967, est un succès malgré un budget de 10 000 francs. L’histoire est lancée, elle ne s’arrêtera pas. L’été dernier, le 46e chapitre, au budget de 20 millions de francs, a été un nouveau succès.
Entier, généreux en attention avec les artistes et en coups de gueule avec les médias, travailleur acharné qui n’eut de cesse de faire prospérer «son bébé» autour du monde (ces dernières années avec l’ouverture de Jazz Cafés de Genève à Sydney et Londres, bientôt à Paris), Claude Nobs n’avait d’autre plaisir que de transmettre son amour pour la musique. Ce collectionneur aux 50 000 vinyles, harmoniciste doué, n’a jamais enregistré de disque. Mais il a fait d’un festival une œuvre d’art. Elle lui survivra.





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