Eli
« Lucky » Thompson
Lucky
Thompson, un de mes saxophonistes ténor
préféré,
faisait la connexion avec le big band
de
Count Basie et la période de be-bop dans le
jazz.
Il était aussi un des premiers, même devant
John
Coltrane, à de nouveau introduire le saxophone
soprano
dans le jazz moderne avec Steve
Lacy.
Ce n’était pas une personne facile et il avait
de
grandes difficultés à collaborer avec les sociétés
de
disques. Il quitte les Etats-Unis pour jouer en
France
et joue avec Martial Solal, plus tard il habite
en
Suisse et après retourne vers les Etats-Unis. Il
disparaît
de la scène de jazz pour vivre en ermite
dans
les forêts près de Seattle. Il a nous quitté en
2005
dans une maison de repos.
Miles
Davis disait : je faisais « Walkin » pour Prestige
et
« man », cet album m’a chamboulé toute ma
vie
et carrière; j’avais J.J.Johnson et Lucky Thompson
pour
cet enregistrement, parce que je voulais
obtenir
ce « big’ sound » que les deux musiciens
pouvaient
me donner. Tu sais, Lucky pour ce son
de
Ben Webster, mais alors en style be-bop !
Mais
je voulais aussi avancer la musique dans une
sorte
de blues plus « funky » comme Horace Silver
me
donnait. Et alors avec moi, J. J et Lucky ensemble,
ce
disque allait prendre des allures !!!!
Les
solos de Lucky sur « Walkin » et un autre sur
«
Just One More Change » sont les meilleures performances
jamais
faites en saxophone ténor
Lucky
Thompson a vécu en France pendant 1956 – 1962; il a enregistré
avec de nobreux musiciens
français
comme: Guy Lafitte, Henri Renaud, Martial Solal, Gérard Pochonet,
Michel de Villers......
Il a disparu du scène de jazz dans les années 70 après avoir enseigné à la Dartmouth University; on le voyait de temps en temps comme un SDF à Seattle, toujours en contradiction avec les blancs et surtout avec les sociétés de disques.
Il
est décédé en 2005 dans un home aux USA!
Lucky Thompson the famous American early bebop tenor saxophonist is on a visit to the Blue Note Club in Paris. In December 1959 this clip was recorded with the Bud Powell trio with Kenny Clarke on drums and Pierre Michelot on bass. Also an interesting guitar solo from Jimmy Gourley.