Séance unique le jeudi 12 avril à 20h en partenariat avec le Festival Jazz à Junas, en présence de Tony Savannah, musicien et conférencier.
DU MALI AU MISSISSIPI
(FEEL LIKE GOING HOME) Martin SCORSESE - documentaire USA 2003 1h17mn VOSTF - avec Corey Harris...
Du 12/04/18 au 12/04/18
Martin Scorsese nous offre un voyage extraordinaire depuis les rives du fleuve Niger, au Mali, jusqu’aux champs de coton et aux arrière-salles bricolées du Delta du Mississipi, retraçant ainsi les origines du blues.
« L’idée de mon film est d’emmener le spectateur en pèlerinage, d’abord au Mississipi, puis en Afrique, en compagnie d’un merveilleux jeune bluesman nommé Corey Harris. Corey n’est pas uniquement un grand musicien, il connaît aussi extrêmement bien l’histoire du blues. Nous l’avons filmé au Mississipi, s’entretenant avec quelques figures de légende encore vivantes, visitant quelques uns des lieux où la musique est néee
« L’idée de mon film est d’emmener le spectateur en pèlerinage, d’abord au Mississipi, puis en Afrique, en compagnie d’un merveilleux jeune bluesman nommé Corey Harris. Corey n’est pas uniquement un grand musicien, il connaît aussi extrêmement bien l’histoire du blues. Nous l’avons filmé au Mississipi, s’entretenant avec quelques figures de légende encore vivantes, visitant quelques uns des lieux où la musique est néee
« Cette partie s’achève par la rencontre avec le grand Otha Turner… Nous avons aussi eu la chance de filmer le magnifique concert de novembre 2001 à Ste-Anne, Brooklyn, qui fut, je crois, sa dernière apparition filmée.
« Il semblait dès lors naturel de suivre la musique à la trace, en remontant du Mississipi à l’Afrique de l’Ouest, où Corey rencontre des artistes extraordinaires tels que Salif Keita, Habib Koité, Ali Farka Touré, et joue avec eux. C’est un miracle de pouvoir entendre ce qui relie les musiques africaines et américaines, de voir les influences circuler dans les deux sens, par delà le temps et l’espace… »
Dans la partie africaine du film de Scorsese, il est beaucoup question du « griot ». Dans la tradition de l’Afrique de l’Ouest, c’est un sage, un conseiller, en même temps qu’un troubadour, chanteur, musicien, conteur, mime qui colporte l’histoite et les histoires… Le griot était aussi une sorte de paria qui ne pouvait posséder que ses instruments de musique… S’il est difficile de tracer vraiment une généalogie entre le griot du Mali et le bluesman noir tel qu’il est apparu à la fin du xixe siècle au Mississipi, cette parenté a été évoquée par plusieurs auteurs et elle est très présente dans le fim de Scorsese.
« Il semblait dès lors naturel de suivre la musique à la trace, en remontant du Mississipi à l’Afrique de l’Ouest, où Corey rencontre des artistes extraordinaires tels que Salif Keita, Habib Koité, Ali Farka Touré, et joue avec eux. C’est un miracle de pouvoir entendre ce qui relie les musiques africaines et américaines, de voir les influences circuler dans les deux sens, par delà le temps et l’espace… »
Dans la partie africaine du film de Scorsese, il est beaucoup question du « griot ». Dans la tradition de l’Afrique de l’Ouest, c’est un sage, un conseiller, en même temps qu’un troubadour, chanteur, musicien, conteur, mime qui colporte l’histoite et les histoires… Le griot était aussi une sorte de paria qui ne pouvait posséder que ses instruments de musique… S’il est difficile de tracer vraiment une généalogie entre le griot du Mali et le bluesman noir tel qu’il est apparu à la fin du xixe siècle au Mississipi, cette parenté a été évoquée par plusieurs auteurs et elle est très présente dans le fim de Scorsese.
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