Plusieurs éditeurs de CDs ont sollicité les talents de l’artiste. Je retiens la sortie dans la remarquable collection BDJazz, Le Jazz de Cabu. Deux CD longue durée, une compilation de dessins de jazzmen, fournie (et fameuse). Un superbe travail d’édition. D’Armstrong à Miles, morceaux de choix. En prime le morceau favori de Cabu, le manifeste ellingtonien : It Don’t Mean a Thing, if it Ain’t Got that Swing. Ici l’interprété par la vocaliste Sylvia Howard, version 2014, arrangée par Christian Bonnet, avec le formidable Jean-Jacques Taïeb à la clarinette. Du velours.
Tant qu’on y est, mention de quelques parutions ducales, recues 5 sur 5. Eh oui, mon Duke, tu n’as pas fini de faire bouger!
- The Complete Columbia Studio Albums vol 2 (1959-1961), un coffret de 10 CD de Duke, autant de chefs d’oeuvre, comprenant l’éblouissante JAZZ PARTY IN STEREO, où... Dizzy Gillespie s’envole comme un pétard! Et la suavissime UNKNOWN SESSION, où Johnny Hodges fait fondre trois icebergs avec une seule note. (SONY/Legacy)
- LE SWING POUR OBJECTIF L’album de photos argentiques Noir/Blanc du pianiste Philippe Baudoin, prises au coeur de l’action (parmi les classiques Duke à Chaillot en 71; Monk à Pleyel en 69; Paul Gonçalves en studio en 69 avec Gérad Badini). Baudoin a enregistré avec Sam Woodyard! (Editions du Midi, Paris 18e)
- For Duke and Paul, le joli CD-Hommage d’André Villéger (ténor sax) et Philippe Milanta (piano), tous deux sociétaires du Duke Orchestra de Laurent Mignard. (Camille Productions)
Bruno Pfeiffer
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