lundi 30 juin 2014

Concert le mardi 8 juillet: MEZCAL JAZZ UNIT aux Fumades

Mardi 8 Juillet

ALLEGRE LES FUMADES - Gard
Le Mardi 8 juillet à 21h00
Théâtre de Verdure                                                       Soirée Talents en Région !!
 
MEZCAL JAZZ UNIT

Emmanuel de Gouvello (bass), Christophe Azema (saxophones), Jean Marie Frédéric (guitare), Daniel Solia (batterie)

Mezcal Jazz Unit mené par le bassiste Emmanuel de Gouvello, promène depuis 1986 son jazz métissé d'un continent à l'autre. Au fil des rencontres et des créations avec des musiciens traditionnels ou jazz d'Europe de l'Est puis d'Asie ou d'Afrique, se dessine une identité sonore particulière. La musique mélodique, ondoyante, tour à tour énergique et mélancolique, portée par des rythmes empruntés à l'Afrique, à l'Inde fait la part belle à l'improvisation. Le traditionnel se mêle au contemporain, le jeu lyrique et percutant du saxophone de Christophe Azema, la guitare aérienne et ciselée de Jean Marie Frédéric portent cette musique de création anticonformiste et conviviale comme une invitation au voyage.

Après une tournée aux USA et une création au Vietnam, Mezcal Jazz Unit revient dans la région en formule quartet.

Tarifs : 3 €
Renseignements et billetterie
Centre de Développement culturel : 04 66 24 96 02
contact@culture-maisondeleau.com
Ouverture du mardi au vendredi 9h-12h

   et 14h-17h - Samedi 14h-18h

mardi 24 juin 2014

Gard : Jazz à Junas part à la découverte des jazz du cercle polaire

http://www.midilibre.fr/2014/06/23/jazz-a-junas-force-et-au-nord,1012796.php



Gard : Jazz à Junas part à la découverte des jazz du cercle polaire

Du 23 au 26 juillet, dans le village et les carrières de Junas. La 21e édition part à la découverte du jazz du cercle polaire arctique. Frissons espérés.

Quand on est au sommet, on ne peut que redescendre. Le refrain est connu, mais pas toujours agréable à fredonner. Il en est qui s'y refuse tout simplement. Ainsi, le festival Jazz à Junas qui, l'an dernier, avait fêté son 20e anniversaire de la plus magistrale manière (Jan Garbarek, Steve Swallow, Tigran Hamasyan, Philip Catherine, Jon Hassel), n'est-il toujours pas redescendu. Dans tous les sens du terme. "Cette édition-anniversaire nous a marqués... Au point que nous avons souhaité en prolonger encore la magie, tant pour notre public que pour nous", avoue le directeur du festival Sébastien Cabrié.
suite et extraits des concerts:   http://www.midilibre.fr/2014/06/23/jazz-a-junas-force-et-au-nord,1012796.php

dimanche 22 juin 2014

Concert Ibrahim Maalouf à Nîmes le 30 juin



30 JUIN 2014
Jardins de la fontaine
30€
21h30
IBRAHIM MAALOUF Illusions Tour

Ibrahim Maalouf : trompette
Frank Woeste : Fender Rhodes
François Delporte : guitare
Stéphane Galland : batterie
Laurent David : basse
Youenn Le Cam : trompette, bigiou, flûte
Yann Martin : trompette
Martin Saccardy : trompette


Artiste multiculturel, le trompettiste Ibrahim Maalouf est un virtuose rénovateur de cet instrument. Né à Beyrouth en 1980, entre deux bombardements, Ibrahim Maalouf collectionne les prix classiques les plus prestigieux, avant de s’ouvrir à toutes les influences musicales, et surtout au jazz.

Après une série de collaborations avec des artistes aussi exceptionnels qu’Archie Shepp, Mathieu Chédid ou Angel Parra, il trouve le chemin d’un jazz "electroriental" intimiste dans son premier album Diasporas, subtil équilibre entre l’Orient et l’Occident, entre classique, funk, jazz, electro et musique traditionnelle arabe. Métissage épuré, mystérieux et captivant, musique lumineuse.
En 2013 il est récompensé d’une Victoire du Jazz catégorie Artiste de l’année et en 2014 une victoire de la musique catégorie Meilleur album de Musiques du Monde.

 

RESERVATIONS UNIQUEMENT VIA LA FNAC, GEANT, CAREFOUR, www.fnac.com
Attention le quota de places en tarif réduit est epuisé
Réservez

vendredi 20 juin 2014

Le terme jazz par Guy Lochard


Le terme jazz

Le terme jazz serait-il d’origine catalane et occitane ? Cette hypothèse apparaît insolite sinon farfelue si l’on s’en tient aux traditionnelles étymologies. On les sait diverses et controversées mais si elles s’accordent parfois sur les connotations sexuelles du vocable, elles ne retiennent jamais cette origine.
Cette autre filiation m’a été suggérée par Pere Pons, le rédacteur en chef du magazine spécialiséJaç devant lequel je m’étonnais, lors d’une rencontre à Barcelone, de cette graphie insolite. Devant mon scepticisme, ce journaliste avait argumenté. Ce terme présent dans les deux langues aurait, à l’entendre, été importé outre-Atlantique au début du XXe par des travailleurs occitans venus donc du Sud de la France et émigrés en Louisiane. Et Pere Pons de compléter cette affirmation par une analyse étymologique selon laquelle le terme signifiait originellement la litière animale. Désignant plus généralement une couche rustique, ce terme aurait donc par extension fonctionné comme un synonyme de « bordel », dont ces travailleurs célibataires étaient probablement des pratiquants réguliers dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans, où naissait alors le jazz.
J’étais resté à l’époque pour le moins perplexe. A mon retour, j’avais été cependant été troublé lorsque, évoquant cette hypothèse inattendue devant des proches, ceux-ci m’avaient assuré de l’existence du terme dans le vocabulaire catalan du Roussillon mais aussi occitan, renvoyant parfois même dans cet espace linguistique aux lieux dissimulés où se consommaient les adultères. Je n’avais pas pour autant prolongé l’enquête.
Quelle n’a donc été ma surprise lorsque lisant une interview d’Archie Shepp dans Libération (7 septembre 2012) à propos de sa nouvelle création d’Attica Blues présentée à la Villette, j’ai pu voir la thèse occitano-catalane confortée par le saxophoniste. Interrogé sur son refus ancien et bien connu du terme jazz, il répondait en effet à Dominique Queillé : « Je ne suis pas le seul, Max Roach, Yusef Lateef et d’autres contestaient aussi ce mot qui viendrait de « jass » en occitan. »
J’ai alors relancé ma recherche en sollicitant cette fois des amis linguistes et spécialistes de la langue occitane à l’Université de Montpellier. Ils ont procédé à une recherche pour me fournir un document de référence : l’entrée du terme jas (avec un s donc) dans le Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral. Idem pour le catalan, pour lequel une amie m’a fait parvenir l’entrée du terme dans un dictionnaire de référence.
Nous dispenserons le lecteur de ces fastidieuses analyses lexico-sémantiques. Outre l’existence du terme en catalan et en occitan, ces documents confirment bien, par-delà les différents usages, le sens de « gîte » ou de « couche » rudimentaire, et accréditeraient donc la thèse hétérodoxe. Du moins si l’on retient l’idée qu’en vertu de ses connotations, le sens du terme aurait été déplacé du monde rural au bordel urbain, puis mis en usage et imposé en Louisiane par ces travailleurs venus du Sud de la France. Pour, au final, être étendu par un processus métonymique à la musique de jazz associée à ces lieux de perdition, dont l’un d’entre eux aurait été tenu par un Catalan.
Faut-il l’avaliser ? Nous nous en garderons bien. Mais nous ouvrons le débat. Occitanophones, catalanophones, jazzophiles ou non, historiens du jazz, experts et érudits de tous poils, à vos plumes.

http://www.citizenjazz.com/Le-terme-jazz.html
par Guy Lochard // Publié le 2 juin 2014

jeudi 19 juin 2014

Le pianiste Horace Silver vient de nous quitter à l'âge de 85 ans


 Horace Silver est mort

Auteur de Song For My Father et de nombreuses superbes compositions, le grand pianiste américain de hard bop s’est éteint à l’âge de 85 ans.

PAR MARC ZISMAN | CHERS DISPARUS | 19 JUIN 2014
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Horace Silver est décédé le 18 juin 2014. Le grand pianiste de jazz influencé par le blues, le gospel et le rhythm’n’blues était âgé de 85 ans. Figure majeure du hard bop (son inventeur, pour certains), il signa de grands disques pour le label Blue Note parmi lesquels le chef d’œuvre Song For My Father paru en 1964.
Né le 2 septembre 1928 à Norwalk, Horace Silvercommença par d’abord jouer du saxophone ténor, notamment dans les clubs de jazz de son Connecticut natal où il sera découvert par Stan Getz. C’est en débarquant à New York dans les années 50 qu’il passé au piano, formant un trio avec lequel il commence à se produire au club Blue Note. Il signera par la suite avec le label du même nom pour le compte duquel il enregistrera jusque dans les années 80.
Lorsque Getz l’engage en 1950, Horace Silver en profite pour s'affirmer comme compositeur bop. Il effectue les premiers enregistrements sous son nom aux côtés du saxophoniste Lou Donaldson en 1952. L’année suivante, il fonde avec Blakey les mythiques Jazz Messengers marquant ainsi l'entrée dans l'ère du hard bop. Il quittera ensuite le groupe pour fonder le Horace Silver Quintet, un des principaux tremplins de jeunes talents avec les Jazz Messengers et les groupes de Miles Davis.
Tout au long de sa carrière, Horace Silver se produira avec les plus grands, de Lester Young, à Milt Jackson, Lester Young et Coleman Hawkins. Le grand livre d’or du jazz a toujours aimé retenir principalement son albumSong For My Father, comme son nom l’indique, un bel hommage rendu à son père photographié sur la pochette du disque. Silver livre dans cette musique datant de 1964 un jazz d’essence funky, blues et même bossa. Il adosse son style contre de solides rythmiques, élément clef de son art, qui donnent à cette merveille discographique un groove des plus précurseurs. Son piano, physique à souhait, embarque la musique dans le torrent d’un swing redoutable. Et dans les instants plus en retenue (Calcutta Cutie), Silver devient félin, agissant avec subtilité. Song For My Father aligne surtout les compositions mythiques, des mélodies accrocheuses qui influenceront des hordes de musiciens.
Dans une interview accordé à NPR en 2008, le contrebassiste Christian McBride expliqua les raisons de sa vénération pour cette musique. « La musique d’Horace Silver a toujours représenté ce que prêchent les musiciens de jazz mais ne pratiquent pas forcément : la simplicité. Ça reste gravé dans la mémoire, c’est facile à chanter. Ça rentre facilement dans votre sang. C’est aisément compréhensible. Et c’est très enraciné et gorgé de soul »
Dans Let's Get To The Nitty Gritty, son autobiographie parue en 2006, le pianiste rappela que sa première influence musicale fut son père qui « jouait du violon, de la guitare et de la mandoline, à l’oreille. Il adorait la musique folklorique du Cap Vert. Ses amis cap-verdiens jouaient aussi de tous ces instruments. Les samedis soirs, ils débarquaient tous à la maison et faisaient le bœuf dans notre cuisine, tout le monde se mettant alors à danser. Les femmes préparaient le poulet et la salade de pommes de terre. Les hommes allaient chercher du whiskey et des bières et invitaient tous leurs amis, cap-verdiens et afro-américains, pour passer du bon temps et faire la fête ».
Dans les années 90, conscient de l’influence de sa musique sur les jeunes générations, Horace Silver signeraIt's Got To Be Funky pour Columbia, entouré d’Oscar Brashear, Ron Stout, Bob Summers, Bob McChesney, Maurice Spears, Suzette Moriarty, Eddie Harris, Branford Marsalis, Red Holloway, Bob Maize, Carl Burnett et Andy Bey. Et sur Jazz Has A Sense of Humor qui paraitra chez Verve en 1998, il est épaulé par de jeunes sideman comme Ryan Kisor, Jimmy Greene, John Webber et Willie Jones III.

http://youtu.be/S1CilMzT55M

mardi 17 juin 2014

Concert Louis Winsberg Trio le samedi 28 juin à St Christol Hérault

Samedi 28 juin

SOIREE JAZZ ET VIN !!!

ST CHRISTOL - Hérault
Le Samedi 28 juin à 21h00
Viavino, théâtre de Verdure

 
LOUIS WINSBERG TRIO "Gypsy eyes"

Louis Winsberg (guitare), Rickye Gresset (guitare), Antonio El Titi (guitare)

Très attaché à la recherche sur la mélodie et l’harmonie, le guitariste Louis Winsberg s’est d’abord produit au sein du Sixun. Connu pour sa curiosité et son éclectisme, il a également participé à de nombreuses collaborations : Dee Dee Bridgewater, Sadao Watanabe, Stéphane Huchard, Claude Nougaro, Maurane…
Pour le projet « Gipsy eyes », il s’est entouré de deux virtuoses de la guitare : d’un côté, Rocky Gresset avec son jeu « à la Django Reinhardt », de l’autre, Antonio El Titi, digne héritier de Paco de Lucia : des branches du même arbre qui ont donné des musiques aussi différentes que le jazz manouche et le flamenco !
A ne pas rater !


Tarifs : 15€ / 13€  (adhérents Jazz à Junas) gratuit pour moins de 16 ans
Renseignements et préventes www.jazzajunas.fr
04 66 80 30 27


Billetterie en ligne

dimanche 15 juin 2014

Fête de la Musique en Jazz, à l"Ever"in Nîmes par Le Jazz Est Là

Et voilà l’programme… ..........
pour le samedi 21 Juin !
Du duo au sextet en passant par trio et quartet, les musiciens vont se succéder dans les différents espaces de l’Ever’in (extérieurs et intérieurs) avec un concert par heure à partir de 19h jusqu’à un « bœuf » final Round about Midnight.
Se produiront : Marc Roux, Guillaume Séguron contrebasse / Nicolas Karatzaferis, Philippe Lemoine saxophone / Samuel Silvant batterie / Sextet Atelier jazz d’Aramon / Tom Gareil vibraphone / Philippe Deschepper guitare.
Après s’être produits dans des configurations diverses, vers 22h30, les 4 membres du quartet « Philadelphie » investiront l’espace bar :
Philippe Deschepper Samuel Silvant Guillaume Séguron Philippe Lemoine
Ne manquez pas ce rendez-vous ! « Jazz à tous les étages »
Ss


ssssS
JAZZ A TOUS LES ETAGES
SAMEDI 21 JUIN
de19h à Round About Midnight
Fête de la Musique


TOM GAREIL SAMUEL SILVANT
PHILIPPE DESCHEPPER MARC ROUX


PHILIPPE LEMOINE GUILLAUME SEGURON
NICOLAS KARATZAFERIS


SEXTET ATELIER JAZZ D’ARAMON



Ever'in Café Place Sévérine Nîmes Tél 04 66 76 21 81

vendredi 13 juin 2014

Jimmy Scott vient de nous quitter à l'âge de 88 ans

 Jimmy Scott est mort

Essentiel, culte et un brin sous-estimé chanteur de jazz à la voix atypique et androgyne, Little Jimmy Scott s’est éteint dans sa 88e année...

PAR MARC ZISMAN | CHERS DISPARUS | 13 JUIN 2014
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Jimmy Scott est décédé le 12 juin 2014. L’histoire n’a jamais rendu vraiment justice à cette voix ovni et androgyne, belle et surtout très émouvante. Cet organe inhabituel de contralto, Scott en hérita de bien étrange manière, atteint par le syndrome de Kallmann qui stoppa sa croissance avant qu’elle ne reprenne alors qu’il était âgé de 37 ans ! N’ayant jamais atteint la puberté, sa voix ne se développa pas, restant haute de manière atypique. C’est finalement dans la seconde partie de sa carrière, la soixantaine passée, au début des années 90, que Jimmy Scott fera l’objet d’un véritable culte. Lou Reed l’invita à pousser quelques chœur sur sa chanson Power And Gloryextraite de l’album Magic And Loss en 1992, le cinéaste David Lynch embauchant le petit homme pour quelques scènes dans sa série Twin Peaks. Signé par le label Sire,Jimmy Scott enregistrera alors durant ce comeback de superbes disques crépusculaires. C’est Lionel Hampton qui lui aurait attribué le surnom de Little Jimmy Scott en raison de sa petite taille, de sa frêle corpulence et de son allure enfantine…
Né James Victor "Jimmy" Scott le 17 juillet 1925 à Cleveland dans l’Ohio, il apprend le chant à l’église mais surtout auprès de sa mère qui meurt, tuée par un chauffard ivre, alors que Jimmy n’a que 13 ans. Son père l’abandonne, lui et ses nombreux frères et sœurs… Il fait ses débuts professionnels sous le nom de Little Jimmy Scott au sein du big band de Lionel Hampton. Il chante notamment sur Everybody's Somebody's Fool enregistré en 1949 et qui grimpe dans les charts R&B l’année suivante. Malheureusement, toutes ces prestations sont créditées Lionel Hampton and vocalists, le nom de Scott n’apparaissant nulle part… Pire encore quelques années plus tard : son chant sur Embraceable You avec Charlie Parker sur l’album One Night In Birdland est indiquée comme étant une interprétation de la chanteuse Chubby Newsome ! Le nom de Jimmy Scott est pourtant régulièrement cité comme référence et coup de cœur par des pointures comme Billie Holiday, Ray Charles, Frankie Valli, Dinah Washington et Nancy Wilson.
Jimmy Scott - © Sire Records


En 1963, Little Jimmy Scott est signé sur le label de Ray Charles, Tangerine Records. La star en personne s’occupe alors de la direction artistique de l’album que Scott enregistre alors, Falling In Love Is Wonderful qui parait cette même année. Mais le sort s’acharne à nouveau sur le petit homme : lié par un vieux contrat à Herman Lubinsky du label Savoy, Scott voit son album retiré des bacs à disques en quelques jours ! Quarante ans plus tard, l’opus culte, tombé dans le domaine public, sortira à nouveau… Un autre album, The Source, en 1969, ne sera édité qu’en 2001. A la fin des années 60, sa carrière dans une impasse, Jimmy Scott décide de rentrer à Cleveland, enchainant les petits boulots dans des hôpitaux et des hôtels…

Jimmy Scott dans le documentaire If You Only Knew réalisé par Matthew Buzzell en 2004


En 1991, son nom comme sa voix refont surface aux funérailles du grand songwriter Doc Pomus. Jimmy Scottchante Someone To Watch Over Me à l’enterrement de son vieil ami, impressionnant le public présent à la cérémonie. Lou Reed est là. Mais aussi Seymour Stein, fondateur du label Sire, qui le signe et l’envoie en studio enregistrer l’album All The Way produit par Tommy Lipuma, réalisé avec des musiciens aussi impressionnants que Kenny Barron, Ron Carter et David "Fathead" Newman et qui parait en 1992. Scott enchaine avec Dream qui sort deux ans plus tard et Heaven, en 1996.
Avec Holding Back The Years, il revisite un répertoire pop et rock comprenant, entre autre, Nothing Compares 2 Ude Prince, Jealous Guy de John Lennon, Almost Blue d’Elvis Costello et Sorry Seems To Be The Hardest Wordd’Elton John.
Cette résurrection permet également à ses vieux enregistrements de refaire enfin surface. Ainsi, en 1999, ses séances pour Decca sont enfin compilées, comme celles pour Savoy entre 1952 et 1975. En 2000, Jimmy Scottest signé par le label de jazz Milestone pour le compte duquel il enregistrera quatre albums produits par Todd Barkan et sur lesquels se déplaceront des musiciens comme Wynton Marsalis, Renee Rosnes, Bob Kindred, Eric Alexander, Lew Soloff, George Mraz et Lewis Nash.
Jimmy Scott - © Milestone Records


Cette longue et chaotique carrière, Little Jimmy Scott l’aura passée avec les plus grands. Et la liste de celles et ceux aux côtés desquels il poussera la chansonnette est impressionnante : Charlie Parker, Sarah Vaughan, Lester Young, Lionel Hampton, Charles Mingus, Fats Navarro, Quincy Jones, Bud Powell, Ray Charles, Wynton Marsalis, Peter Cincotti mais aussi David Byrne, Lou Reed, Flea, Michael Stipe, et même Antony & The Johnsons. EtJimmy Scott touche encore aujourd’hui les plus jeunes générations de musiciens. Pour preuve, en 2010, Sufjan Stevens qui rédigera pour le Guardian un court hommage louant l’art de Scott. L’article se concluait ainsi : « A chaque fois que Jimmy Scott chante, c’est toujours la même chose mais juste légèrement différent. Je ne sais pas comment il fait cela ou d’où cela lui vient. Je pense que c’est l’instinct. Rien de ce qu’il fait n’est dû à la chance, il est en total contrôle de ce qu’il fait. Il est juste beau et unique »

Samedi 14 juin à Junas à 18h00

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JAZZ A JUNAS présente,
 

 
Les Petits Loups de JAZZ A JUNAS 2014 !!

Samedi 14 juin à Junas à 18h00
Place de l'avenir (entrée libre)

Avec  :

Bozo (slam)
Jérôme Gerbeck (percussions, beatboxing)


 
Les Petits Loups de Jazz à Junas qui ont débuté avec Olivier Caillard en 2008, poursuive cette année leur aventure avec le slameur Benoit Bastide alias Bozo, qui a travaillé toute l'année avec les élèves de l'école d'Aujargues sur l'expression écrite et orale, la diction et l’improvisation verbale.

Une première expérience Slam dans la continuité de leur apprentissage de l’improvisation pour le regroupement Junas-Aujargues que nous pourrons entendre lors du concert du 14 juin où Les Petits Loups de Jazz à Junas seront accompagnés par Bozo bien entendu mais aussi par Jérôme Gerbeck (beatbox, percussions).
 

En partenariat avec la commune de Junas et la Communauté de Communes du Pays de Sommières

 
Renseignements par téléphone au 04 66 80 30 27

Concert Vézénobres samedi 14 juin

mardi 3 juin 2014

Concert Daniel Zimmermann Quartet le 13 juin

13 JUIN 2014
Milonga del angel
15/18€
20h30
DANIEL ZiMMERMANN QUARTET
 
Daniel Zimmermann : Trombone
Julien Charlet : Batterie
Jerome Regard : contrebasse
Maxime Fougères : guitare

Daniel Zimmermann vient d'être nommé aux victoires du jazz 2014 dans la catégorie révélation de l'année !


« Derrière l’homme de raison, faisant carrière dans les meilleurs pupitres de trombone et sollicité pour sa sûreté instrumentale très au-delà des frontières du jazz, se cache un virtuose de l’instrument, qui n’a jamais cessé de s’impliquer dans des projets offensifs, voire déjantés (…) »
(Jazz Magazine, avril 2009).
Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro et du Maraboutik Band de Manu Dibango, premier prix de soliste au Concours National de Jazz de La Défense en 2002, soliste invité du Gnawa Festival d’Essaouira en 2010, Daniel Zimmermann est avec Thomas De Pourquery l’un des deux fondateurs du groupe DPZ, dont l’album « He’s looking at you, kid » a été désigné «Choc Jazzman» et «Disque de l’année 2009 par Jazz magazine».

Pour ce concert à la milonga Del Angel, il présente son dernier album Bone Machine (2013 - Gaya Music) accompagné de Julien Charlet (Erik Truffaz, Glenn Feris…) ; Jérôme Regard (Manu Codjia, Daniel Mille, Daniel Humair…) et Maxime Fougères ( Yoann Loustalot, Rémi Vognolo…)

www.danielzimmermanntrombone.com